jeudi 25 septembre 2008

La cuisine

Comme j'ai changé de boulot fin mai, j'ai profité d'une petite semaine de chômage technique pour monter la cuisine. Un bon gros changement, au lieu d'avoir la moitié de la vaisselle dans les cartons de la véranda, nous avons enfin pour tout mettre dans des placards dignes de ce nom.

Nous en avons profité pour sortir enfin les superbes verres à vin que nous ont offert Charles et Muriel pour notre départ de la côté d'azur.

Là aussi, un petit avant/après histoire de bien saisir les efforts qui ont menés à cette réalisation.

Avant, c'était pas une cuisine, mais une arrière cuisine

Après, c'est une cuisine...une vraie


Bon, ok, pas super écolo comme cuisine, mais, en la matière, difficile d'échapper à l'agglo et son cortège de COV. C'est une cuisine Ikea, le beau père a dit que c'était du très bon matériel en fait, il fournissait les mêmes charnières de son temps, les champs sont solides...bref, il a pris chez Ikea aussi pour sa nouvelle cuisine, c'est dire !

Pour éviter les COV, nous avons quand même choisi une finition en massif, du Bouleau en l'occurrence, j'aurais préféré la finition Frêne, magnifique, mais il y avait 2 semaines de délais et c'était pas possible.

J'ai quand même eu la confirmation qu'un Scénic, c'est grand, il traînait un peu par terre, mais j'ai réussi à tout emmener. Une petite semaine de boulot pour tout monter, eh oui, c'est long ces trucs là aussi. C'est surtout pour le four que j'ai galéré, ça doit bien marcher pour les fours vendus par Ikea, mais moins avec les Siemens.

Cette cuisine nous a vraiment changé le quotidien, c'est pas grand chose, mais c'est vraiment mieux. Reste a régler le cas du mitigeur, il est très bien, très beau, mais il nécessite un grand évier, et de la hauteur, 2 choses que nous n'avons pas ici, du coup, c'est pas terrible.


L'alcôve

Après plusieurs mois à dormir dans le salon, la visite de mamie Monique en avril nous a obligé à booster un peu les travaux de notre chambre.

Ce fut l'occasion pour madame de mettre enfin la main à la pâte, enfin disons plutôt à la peinture, naturelle évidemment, avec du rose...bien entendu.

Quelques soirées tardives furent nécessaires pour poser le sisal (quelle galère cette histoire).

Bref, je vous convie à une petite rétrospective de la chose, vous allez voir, fallait vraiment de l'imagination.

La chambre côté nord avant/après



Alors ? On fait moins les malins là !! Ah oui, fallait le "voir" avant d'y croire. Du coup ça nous fait une chambre d'un peu plus de 20 m2 au sol. Malgré la pente du toit qui descend quand même assez vite, ça nous laisse une impression d'espace fort agréable.

L'isolation en laine de bois haute densité a pleinement joué son rôle pendant les quelques jours où il a fait très chaud. Bon, faut comprendre qu'ici, l'été a duré 3 jours, mais ça nous a bien protégé de la chaleur, ok il faisait un peu plus chaud dans notre chambre que dans les autres, mais c'était loin d'être la canicule, tout au plus 1 ou 2 degrés de plus. C'est donc efficace, comme prévu.

La chambre côté sud avant/après


Bon là, clairement, c'est pas fini. Nous avons décidé de gardes apparentes les 5 poutres verticales de soutainement de la charpente. Michel a coupé la porte en biseau, il nous reste à la peindre et à faire les 2 placards prévus dans les petits espaces réservés entre les poutres. Encore un peu de boulot dans cette pièce, mais on y est déjà très bien.

mercredi 24 septembre 2008

Le GROS chantier de l'isolation du grenier

Durant l'automne 2007 et l'été 2008, j'ai fait l'isolation du grenier. Comme j'étais seul, ça m'a pris un temps fffoooooouuuuuuuu. Pourquoi cette interruption ? Parce qu'il fallait bien s'occuper des Loulou et aussi parce que les travaux initiaux ont laissé des traces : une tendinite à l'épaule gauche qui n'est d'ailleurs toujours pas soignée.

Le grenier, avant que je passe, c'était ça :


Soit, un faut solivage, avec des solives d'environ 20 cm de haut. Entre ces solives était déversé un isolant bizarre, une espère de paille plastique noir, truc étrange, puis des rouleaux de laine de verre de de 75 mm par dessus. Ensuite, tout ça était fermé avec des planches, des portes...bref de tout à même de créer une sorte de plancher.

Ah, j'oubliais de dire qu'il y avait aussi toute sorte de bout de polystyrène là dedans. L'objectif était de laisser l'isolant en place...en place, et de recouvrir le tout d'une bonne couche de ouate de cellulose. Or, la ouate, ça pèse, aussi Michel a eu la bonne idée de me convaincre d'enlever tout le plancher afin d'alléger la structure...grave erreur. Enfin, erreur je sais pas, mais ça m'a pris un temps...

Du coup, pour avancer petit à petit, j'enlevais une travée de plancher, je fabriquais des compartiments dans lesquels je mettais la ouate. Oui mais celle-ci étant compressée à 130 Kg/m3, et n'ayant besoin que d'une densité de 50 Kg/m3, je devais trouver un moyen de décompresser la ouate, pour lui rendre sa structure floconeuse, plus recompresser la ouate.

Une galère...

Au début, je faisais avec la perceuse sur laquelle j'avais monté un malaxeur à peinture. Je décompressais la ouate dans une bassine, puis je bennais le tout dans le compartiment voulu. Qu'en ce que j'en ai ch...


Puis grâce au super forum futura sciences (quand presque tout appris sur ce forum), j'ai trouvé un moyen (un peu) plus rapide, en bricolant une souffleuse à feuille morte, j'ai pu souffler la ouate.

Au final ça donne ça :


C'est chouette la ouate, c'est tout doux, absolument pas irritant, pas cher (moins que la laine de roche en vrac) et naturel. Et puis, à la fin de la journée, les enfants sont contents, y a le père Noël qui descend du ciel !

Après X journées passées tout seul dans le grenier à 4 pattes, ça y est, enfin, le grenier est isolé. C'est pas terrible au niveau de la trappe d'accès, mais j'ai fait au mieux, on verra avec la note EDF.

C'est la reprise...

...du blog reno-ecolo.

Non, nous ne sommes pas morts (de fatigue peut être mais c'est tout), mais c'est vrai que les premiers mois dans la maison ont été particulièrement chargés.

10 jours à peine après notre installation, Jules est arrivé. Nous avons dormi (ou plutôt essayé de dormir) dans la même chambre que lui pendant 3 semaines, avant de migrer vers le salon pour des nuits plus calmes.

L'emménagement dans la maison a été l'occasion de prendre nos marques et de faire...des placards là où il n'y en avait pas et qu'il y avait la place.

En bas (nouveau placard)



En haut (placard refait)


Ce qu'il y a de bien, c'est que les placards sont loin d'être pleins, on a donc de la marge pour nous organiser. Pour l'instant c'est un peu le b.....l faut dire.