vendredi 10 avril 2015

Marre de l'escalier de mamie Simone

Oulàlà, quasiment 2 ans que je n'avais rien écrit ici. Et faut pas en déduire qu'on était resté les bras croisés !!

Là, je triche un peu car ces travaux ont été commencés en 2011, poursuivis en 20133 pour se terminer en 2014.

Au départ, il y avait l'escalier de mamie Simone, avec le look de l'époque, pas terrible quoi !



Et puis, il y avait aussi tout l'espace du haut entre les chambres, et c'est par là qu'on a commencé en 2011. Contrairement au billet précédent, on va faire un peu plus écolo cette fois.

Au menu, du linoleum, du parquet, de la colle sans solvant et un peu d'acier. Oui, le linoleum est un matériaux sain. C'est pas du PVC, c'est du vrai lino, fait avec des pigments colorés et de l'huile de lin, le tout assemblé sous pression autour d'une matrice qui n'est autre que de la toile de jute. Le tout est collé sur un support type médium et se présente en plaque comme du parquet flottant. Faut compter dans les 30 € / m2, comme un parquet correct quoi, c'est Forbo qui fait ça.

On commence donc par poser les plaques à l'étage, et ça donne ç.





Des découpes classiques à la scie sauteuse. Les plaques sont simplement collées avec de la double-face adhésive. Pas d'amortissement à prévoir, les plaques sont revêtues dessous d'une fine couche de liège qui amortit bien les chocs.




Arrivé aux chambres des enfants, on pose aussi des seuils de porte en acier pour faire joli.


Pour habiller l'escalier, c'est un peu plus "tricky". Car il y a a beaucoup de découpes, et en plus, chez nous, toutes les marches étaient de dimension différentes, le pied !!

On a commencé à moderniser le machin en préparant la première marche dont on supprime le rond.


Comme on l'imagine, il a fallu refaire un petit peu de carrelage, et comme il ne nous restait que des chutes, ça donne un truc un peu étrange, et on bout de 15 mn, on l'oublie.

Notre but était aussi de supprimer les cornières à chaque marche, pour ce faire, on a rempli cet espace avec des bouts de planches, comme on le voit sur ces 2 images.



















Attention, faut pas croire, c'est pas resté comme ça hein !

Ensuite, on a posé le lino découpé sur chaque marche. Les contremarches ont été habillés de parquet en chêne. Et bonjour les chutes de découpe !!


L'escalier commencait à ressembler à un truc sympa. Mais il a fallu poser les plinthes, et là, ça se compliquait un peu. C'est le moment où le beau père a fait son entrée avec sa scie à onglet ! Il a tellement fait le montées et descentes dans l'escalier que le soir venu, il était claqué ! N'empêche qu'il a fait un truc sympa, à gauche vue du haut, à droite vue du bas.























Ok, il reste encore les petits triangles de vieux carrelage, mais ça viendra dans un autre temps quand on refera les murs de l'escalier.

Pour la première marche, il nous a fait un truc du tonnerre.


Voilà un escalier refait, tout beau tout neuf, et écolo.

Petite anecdote, quand on a commencé en 2011, nous avons acheté des plinthes chez M. Bricolage. 3 ans plus tard, ils n'avaient plus la référence, donc on a fait autrement avec des plinthes légèrement différentes, mais ça ne se voit pas.

Garder en mémoire pour plus tard : acheter chez les pros !

vendredi 21 juin 2013

Des progrès pour la terrasse

Après avoir commencé la terrasse à la Toussaint, il était temps d'avancer si on veut en profiter cet été. C'est toujours pas gagné, mais ça avance sur le principe de "ce qui est fait n'est plus à faire".

Là, pour le coup, on va quitter le monde écolo pour aller vers le monde du gros béton qui tache et qui pèse lourd.

Nous avions laissé la terrasse à peu près comme sur la photo suivante.






Il nous fallait maintenant envisager la suite, c'est à dire combler les parties encore en terre pour prévoir l'habillage de la terrasse.

Grâce à un copain nous avons pu avoir l'outil indispensable pour de tels travaux, une bétonnière !

Cela dit, avant d'en venir au béton, il convenait de casser encore un peu. En effet, nous allons faire une terrasse rectangulaire. Et il nous faut pour cela, nous assurer que tout soit bien de niveau. Sur l'image suivante, on constate ainsi que le "départ" du chemin de "ronde" du jardin, empiète d'une part sur l'espace terrasse, mais de plus que sa pente est orientée à l'inverse de la terrasse.





Du coup, on a cassé...pour changer un peu !





Alors on s'est dit qu'on allait en profiter pour faire la tournée des grands ducs dans le jardin. Casser tout ce qui restait à casser et bétonner tous les trucs à boucher par ci, par là.

En particulier, on a dézingué les bouts du mur qui traînaient encore près de la cave et que l'on aperçoit sur cette image, tout à gauche.

 
Nous en avons aussi profité pour boucher toutes bouches aujourd'hui inutilisées, comme celle là, en plein sur la chemin de "ronde" du jardin.





Conscience écolo et intérêt bassement matériel peuvent se joindre,, exemple ici. Où nous avons récupérer un maximum de gravats pour combler tout ce qui pouvait l'être. Les intérêts sont multiples :

  • Moins de gravats à amener en déchetterie
  • Moins de béton à mettre donc économie financière, mais moins de béton à fabriquer puisqu'on ré-utilise des déchets
  • Moins de sacs de béton à manutentionner, et à 30 Kg le sac, c'est mon dos qui m'a dit merci !
Exemple sur l'image suivante. On remarquera que la surface a bétonner a été copieusement ferrée. Il s'agit ici de se prémunir des fissures sur la chape à venir et du revêtement qui viendra habiller la terrasse dans un futur proche, probablement du carrelage.





Malgré toute notre bonne volonté d'économie de matière, c'est tout de même près d'une tonne de béton qui a finalement été ajoutée, pour un résultat plutôt sympa.





La suite des travaux de la terrasse viendra plus tard, pour le moment, nous allons en profiter cet été dans cet état là, c'est toujours mieux que rien.

La prochaine fois, on parlera de la rénovation d'un escalier, et là, on fera écolo. 

jeudi 16 mai 2013

Moins de jungle, moins de béton, plus d'espace

J'ai pris un peu de retard dans le blog, mais je me rattrape. Là, on ne pas plus parler écolo, mais du bon béton qui pèse lourd. Nous avons profité de la Toussaint 2012 pour virer quelques dizaines de kilos de béton et attaquer ce qui va devenir notre future terrasse. Mais pour commencer, un état des lieux.

Sur la photo suivante, nous avons un parterre en béton surélevé d'environ 15 cm par rapport au jardin et mine de rien, ça casse l'espace ; et l'évacuation des eaux de pluie, là aussi avec un montage exotique qui sent bon la bricole à 2 balles.


Puis nous avons quelques bordurettes en béton, tordues, forcément, et un bout de terre camouflé sous des graviers blancs...on maquille comme on peut hein !



Enfin nous avons un jardin un peu tordu lui aussi avec un bout de jungle qui envahit pas mal la terrasse.




L'état des lieux étant terminé, passons à l'action. Tout d'abord on enlève toutes les bordurettes en béton...




...puis on casse l'évacuation des eaux pour faire un truc propre.



Après une bonne journée de boulot à 4, nous avons des bordurettes neuves et surtout droites, un bout de jungle qui a disparu, bref, une terrasse qui commence à respirer.




Le fait d'avoir enlever le parterre devant la véranda agrandit visuellement le jardin qui pourtant n'a pas changé beaucoup. N'empêche que c'est mieux, bien mieux. 



mercredi 28 novembre 2012

Des bouquins à consommer sans modération

Comme beaucoup j'imagine, j'ai dévoré des bouquins avant (et même pendant) les travaux. Voici les 2 livres qui sont pour moi des références.

La conception bioclimatique de Samuel Courgey et Jean-Pierre Oliva






Ce livre est pour moi une bible. Il aborde tous les sujets importants, isolation bien sur, mais aussi emplacement de la maison, orientation, calcul des masques solaires, principes d'inertie thermique,...

Il est passionnant à lire, abondamment illustré, un régal.

L'autre livre est du aux mêmes auteurs.

L'isolation thermique écologique de Samuel Courgey et Jean-Pierre Oliva




Là, on rentre vraiment dans les techniques d'isolation. Il aborde les principaux procédés constructifs (ossature rapportée, panneaux chevillés et/ou collés, isolation en vrac des toitures,...), beaucoup de matériaux même les plus exotiques comme le roseau. C'est une référence sur le sujet.

J'ai vu dans la même collection un livre sur les maisons passives et basses consommation, je ne l'ai pas lu, mais cette collection est sérieuse, le bouquin doit m'être aussi.

Bonne lecture.

vendredi 23 novembre 2012

Posons la porte

On y est presque !

Fallait remettre la porte aussi, mais là, on a fait pas mal de changements. La porte est a fermeture magnétique, 2 languettes qui se collent l'une à l'autre font l'étanchéité. Mais là, au lieu d'avoir les 2 dormants en vis à vis, on les a mis à 90°. Du coup, on gagne 35 mm en profondeur pour la douche, ce n'est pas négligeable. En image, ça donne le montant qui "sort".





Mais comme bibi n'est pas forcément toujours tip top, il n'a pas mesuré la porte avant, du coup, il lui manquait bien 20 mm pour que le dormant avec la charnière d'articulation repose sur le mur. Finalement on a posé un profilé en alu sur le mur, et la porte est venue se fixer dessus.

En fait, c'était plutôt involontairement bien vu, car on a  petit retour de carrelage à l'intérieur du bac, et ce retour aurait nécessitait aussi de décaler la porte du mur. Tout est bien qui finit bien.

Depuis, la salle d'eau a été repeinte, on a fait une jolie finition à tout ça, je posterai des photos. On a passé 15 jours galère, mais on a une douche tip top...cette fois !

Ca se précise

Il paraît qu'il faut battre le fer tant qu'il est chaud, alors continuons.

Le beau-père qui était à la fois disponible et plus expérimenté a commencé à poser la faïence murale, jusqu'à hauteur 1.5 m environ. Ca donnait l'image ci-dessous.






Ensuite c'est bibi qui a pris le relais, il a tout fini et posé la jolie frise que voulait Mme Romu.




Et là, on s'est dit : "mais qu'on est c... ! pourquoi on n'a pas pris un carrelage 3 ou 4 cm plus long histoire de ne pas avoir ces petites découpes toutes moches sur les côtés ??"....Ben oui, pourquoi donc ?

N'empêche qu'on est content, ça rend quand même pas si mal. Le plafond n'est pas droit, le mur de droite non plus. Pas contre, ce carrelage étant moins épais que le précédent, on gagne environ 15 mm en largeur dans le bac, et ça, c'est bien.

jeudi 22 novembre 2012

Les emm...ça vole en escadrilles...

...comme disait Chirac !

Ben là, c'est pareil. Nous avons posé le carrelage du bac vers 14h, et j'ai entrepris de faire les joints dès le lendemain matin. Ca donnait ça :



A ce stade, deux conneries sont déjà identifiables :
  • Avoir utilisé une colle déjà prête, donc bien chargée en eau, donc très très longue à sécher. Le mieux aurait été d'utiliser une colle en poudre, de mettre le minimum d'eau pour un séchage rapide.
  • Avoir fait les joints avant que la colle ne soit sèche, ce qui fait qu'au bout de 4 jours, les carreaux bougeaient encore.

Ces bêtises nous on posé plusieurs problèmes. D'une part, comme les carreaux bougeaient, les joints ont cassé, il a donc fallu à certains endroits gratter les joints tout neufs pour en faire d'autres. L'autre souci est qu'il a fallu décoller certains carreaux pour les recoller correctement. Heureusement pour moi, cela n'a concerné que 6 carreaux tout à l'entrée du bac...les plus faciles à enlever et remettre.

Moralité de l'histoire : à trop vouloir se presser, on perd du temps !

Bricoleurs du dimanche (comme moi), méditez cette phrase !!