samedi 7 novembre 2009

La façade terminée

Et voilà ce que tout le monde attend, la façade terminée. Autant dire qu'on s'est pas privé de déboucher une bonne bouteille pour fêter l'évènement.


L'isolation proprement dites a été terminée la première semaine de juin 2009. Nous avons pu sentir assez vite la protection à la chaleur apportée par ce montage, le mur est orienté nord-ouest, donc bien ensoleillé les soirs d'été. La maison restait assez fraîche, et la différence entre le bas (mieux isolé maintenant) et le haut (les chambres des enfants) était très sensible.

Maintenant que l'hiver s'installe petit à petit, nous constatons aussi combien la maison garde bien mieux la chaleur. Au matin, il n'est pas rare qu'il fasse encore 19° en bas, alors qu'il faut 5 dehors et que les convecteurs ne se sont pas déclenchés, vraiment efficace.

Concernant la lumière, nous n'avons pas constaté de baisse significative de la lumière dans la maison, de toute façon, celle-ci est mal orientée par construction, on en fera pas une maison bioclimatique, faut s'y faire.

Coffres de volets roulants

Qui dit habillage de la façade, dit aussi de refaire les coffres de volets roulants, qui, il faut bien le reconnaître, ne sont pas très glamours.

Nous avons donc refait des coffres en contreplaqué de marine, et copieusement remplis de restes de liège, histoire que les courants d'airs n'élisent pas domicile dans le volume.


Ces coffres ont été ensuite habillés, eux aussi, par une plaque d'alu blanc de 2 mm. Ce qui nous donne en situation, l'image suivante.


C'est pas mal non ?? Faut savoir que tout reste démontable pour intervenir, au besoin sur le mécanisme du volet.

Détail de pose des seuils de fenêtres

Comme promis, voici une photo détaillée de la pose des seuils. On voit bien les vis inox (des vis de carrossiers trouvées chez Leroy-Merlin) qui fixent le seuil au dormant de la fenêtre.

Ok, c'est pas propre, mais depuis quelques jours, ça tombe ici.

Finition des habillages de fenêtres

Le problème des vieilles maisons, c'est que les parois sont rarement droites. Et dans le cas des 2 fenêtres qui nous occupent ici, les parois sont en entonnoirs. Aussi, les plaques de pare-pluie qui habillent les entourages, ont été vissés sur les chevrons de l'ossature en périphérie, et collées sur les parois "en dur". Malheureusement, ces collages n'ont pas donné le résultat escompté. Aussi nous avons décidé d'utiliser des plaques de contreplaqué de marine, qui viennent contre le pare-pluie, ces plaques sont percées et vissées dans le mur, donc à travers les plaque de pare-pluie. C'est pas l'idéal d'un point de vue thermique, mais c'est ce qui nous donne la meilleure finition. Je n'ai pas prix de photo de cette étape, dommage.

Pour finir, l'isolation par l'extérieur "enfonce" les fenêtres dans le mur final, ce qui réduit les apports solaires et la luminosité dans la maison. Alors pour récupérer un peu de luminosité, nous avons fait réaliser, toujours par Gaborit à Rezé, des plaques d'aluminium blanc, même chose que pour les seuils de fenêtres. Ces plaques, sont collées sur celles en contreplaqué de marine, et donnent une excellente finition à notre réalisation.

Pose du bardage

Encore une fois, nous nous sommes fournis chez Bio Construction Matériaux à Bouaye, pour avoir un bardage de type "Cèdre Rouge", mais bien Français. Une après midi à 3 a permis d'habiller toute la façade.

On remarquera la petite découpe, fort élégante, prévue par Michel pour rattraper le niveau du bardage sur le mur nord. Classe !


On s'aperçoit sur l'image que de nouveaux seuils de fenêtres ont été posés. Ceux-ci ont été réalisés par l'entreprise Gaborit à Rezé, super sympas, très compétents et rapides, je vous les conseille. Ces seuils sont en aluminium de 2 mm, laqués blanc.

Ils viennent se poser contre le dormant des fenêtres, à ce niveau là, ils sont vissés avec de petites vis inox, et la jointure entre le seuil et le dormant est siliconé au mastic blanc. Je posterai prochainement une photo détaillée de la chose.

Insufflation

Là rien ne change ou presque par rapport à la dernière fois. Nous louons la machine Cyclope à la société C La Ouate aux Brouzils en Vendée. Ils sont sympas, et en plus c'est la seule insuffleuse que nous avons trouvé dans le coin.

Si un truc change par rapport à la dernière fois : l'épaisseur de ouate. Pour le mur nord, il y a avait 120 mm de ouate, là, juste 95. Nous avons trouvé, cette fois, une cloche de 93 mm, suffisante pour passer le tuyau d'insufflation. Mais je déconseille à quiconque d'essayer d'insuffler dans une épaisseur inférieure à 95 mm. En effet, le tuyau est assez rigide, et arriver à le courber pour passer dans un espace de 95 mm tient de l'aventure. On s'en est sorti en perçant un tout petit trou au bout du tuyau, puis en passant dans ce trou un fil de fer épais. Ainsi on commençait à rentrer le tuyau dans le trou, puis on tirait sur le fil de fer pour courber le tuyau et ainsi l'enfoncer tout au fond des coffres.

6 coffres de 95 mm, et 3 m de haut, en 1 heure de temps c'était plié.

mardi 3 novembre 2009

Pare-pluie

Comme avant, c'est un pare-pluie rigide, isolant, de 25 mm qui est appliqué. Il s'agit du produit UD Protect de Homatherm, c'est de la fibre de bois.



A ce stade, c'est pareil qu'avec le mur précédent. Reste qu'il va falloir s'occuper des fenêtres. Les fenêtres sont aussi "habillées" avec du pare-pluie isolant. Cela permet d'isoler un peu, c'est toujours ça de pris. Le pare-pluie est collé sur les parois des fenêtres. Pour les seuils, il y a juste l'espace pour passer sous le dormant de la grande fenêtre, pour la petite, c'est du liège de 20 mm qui passe aussi sous le dormant, ça renforce l'isolation.


Les habillages de fenêtres comportent aussi des tasseaux sur lesquels viendront se fixer les coffres de volets roulants. Les parois de ces endroits sont aussi isolés autant que possible, des plaques de pare-pluie découpées au plus juste sont posées, et coincées, un tournevis suffit à les enlever.


Ça commence à prendre forme !! Avec le complexe isolant quasiment terminé, on aperçoit très bien le déport qui diminue de gauche à droite.


mercredi 28 octobre 2009

Montage de l'ossature

Pour l'ossature, rien que de très similaire au mur nord, il convient juste de faire les entourages de fenêtres. Le chevron du bas des fenêtres est raboté pour tenir compte de l'épaisseur du seuil de celles-ci, il était envisageable de tronçonner ces seuils, mais c'était beaucoup de boulot, du bruit, de la fureur et de la poussière pour pas grand chose.

Là, les chevrons horizontaux ne sont pas encore posés


Le chevron à l'extrême gauche est vissé directement sur celui du mur nord, reprise directe du complexe isolant, pas de pont thermique. On note qu'il a fallu enlever 2 rangées de clins du mur nord pour reprendre "proprement" le montage.


Petite vue de face de l'ossature complète. On voit que les tous petits compartiment ont été remplis de laine de bois, il était en effet difficilement envisageable d'insuffler d'aussi petit volumes.


Une fois l'ossature terminée, le tout est copieusement tartiné de silicone partout où c'est nécessaire. Et le fait d'avoir 2 fenêtre complique passablement la chose, il y a beaucoup plus d'endroits à tartiner pour prévenir les infiltrations.

mardi 27 octobre 2009

On démarre par le bas

Comme pour le mur précédent, l'isolation se fait de bas en haut. Et comme pour le mur précédent, on applique des plaques de lièges de sur le mur d'environ -10 cm à +40 cm. Comme nous avons pu le vérifier pour le mur nord, c'est très efficace pour isoler le sol de la maison, quand on marche beaucoup pieds nus comme c'est, c'est bien appréciable.

Nous avons vu dans le billet précédent que le complexe isolant était limité à 120 mm, nous avons donc gardé cette valeur pour le liège. Mais étant donné qu'il nous restait des plaques de 10 cm du mur nord, nous avons fait 10 cm + 2 cm en joints décalés. C'est pas l'idéal, nous en avons bien conscience. Idéalement, il aurait fallu un truc du genre 5 + 2 + 5.

Mais même avec 10 + 2 nous aurions pu faire mieux, en effet, nous avons collé les places de 10 cm sur le mur, celles de 2 cm venant sur des plaques de 10 cm, il aurait été préférable de faire l'inverse. Tant pis pour cette fois, il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d'erreur.

Points particuliers à traiter ici : l'évacuation des eaux de plus, nous avons posé une dérivation en PVC qui ressort de terre à l'applont de la nouvelle sortie de la dalle.



L'autre point "chaud" concernait la reprise sur l'isolation du mur nord. Là pas de miracle, on plaque au mieux, et on "tartine" copieusement de mastic silicone afin de combler les vides.


mercredi 21 octobre 2009

La surprise

Cette surprise, pas forcément agréable d'ailleurs, doit au coup d'oeil de Jaco d'avoir été découverte.

Sur le mur nord, le déport de toit ne nous a pas causé de problème, le complexe total 192 mm (120 + 25 + 25 +22) tenait sans souci dans les 25 cm (environ).

Le problème du mur dont nous traitons maintenant, est que le déport de toit est variable, et, s'il fait bien plus de 20 cm au raccordement nord, ne fait plus que 17 cm à l'autre extrémité, là où se trouve la descente de gouttière.

Heureusement nous avons découvert cela alors que les travaux n'étaient qu'en projet, il était donc temps de modifier nos plans.

Pas question de faire un complexe à géométrie variable, il nous faut donc nous adapter à la plus petite dimension. Nous arrêtons donc un montage de 160 mm, mais sachant que le pare-pluie fait 25 mm et le bardage 22 mm, il nous reste 2 variable d'ajustement pour diminuer la dimension du montage : l'épaisseur de ouate (déterminée par celle des chevrons) et la lame d'air de ventilation.

Alors, pour ne pas pénaliser de trop la couche isolante, nous avons joué sur les 2, ce qui donne :
- épaisseur de ouate : 95 mm
- pare-pluie isolant : 25 mm
- lame d'air : 15 mm
- bardage : 22 mm

Soit un total de : 157 mm, mission accomplie !!

mardi 20 octobre 2009

Les prépararifs

Il a fallu batailler un tantinet avec madame pour dégager toute la végétation luxuriante de la place. Le but était aussi, comme pour le mur précédent, de décaisser un peu de façon à isoler aussi bas que possible.

Bon après, c'est sur, tout l'endroit fait un peu "no man's land", mais depuis, ça a repris une apparence plus civilisée depuis. Comme on le voit, il a fallu aussi découper un petit passage pour reprendre le principe isolant précédent histoire d'en finir avec les ponts thermiques.

Là, première surprise, les anciens propriétaires avaient fait un truc pas réglo, une évacuation d'eaux usées se déversaient avec les eaux de pluie, c'est interdit. Bon comme on a refait la salle d'eau "from scratch", ça fait un moment que ça ne porte plus à conséquence.


Autre souci, il a fallu modifier cette décente de gouttière, en effet, la version d'origine n'était pas compatible avec l'isolation sous le déport de toit, et il est hors de question de "noyer" un conduit d'eau dans un complexe isolant, à fortiori dans de la ouate qui supporte très mal la chose.



Là, c'est un professionnel qui s'y est collé, Rezé Chauffage, et ils ont fait du bon boulot.



Ca ne se voit pas encore, mais pour m'assurer de l'étanchéïté de cette partie, j'ai récupéré, sur un seuil de fenêtre en étain, un bout de métal, que j'ai courbé comme il faut, copieusement tartiné de silicone et inséré sous la dalle neuve, afin de boucher la découpe de l'ancienne descente.

Maintenant, les choses sérieuses peuvent commencer.

lundi 19 octobre 2009

Isolation extérieure du mur côté rue

On recommence les travaux...

Enfin presque, car ceux ci ont été réalisés début juin 2009, comme notre autorisation de modification de façades avait une validité de 2 ans, il nous fallait faire ça avant l'été 2010, pari tenu.

En l'espèce, il s'agissait d'isoler sur le même principe que précédemment (ossature bois rapportée, ouate et bardage bois), le mur côté rue.

Hauteur facile, 2,3m, longueur d'environ 6m, rien de bien compliqué sauf....qu'il y a 2 fenêtres, c'est principalement là qu'était le défi. Défi relevé, pas parfaitement, mais on va pas refaire toute la maison non plus.

Au chapitre des difficultés j'ai nommé :

Les fenêtres...
...avec le coffre de volet roulant...


...ainsi que le seuil.



On va pouvoir y aller, et nous verrons dans le prochain fil, la surprise.

lundi 12 octobre 2009

La récompense...

Comme quoi les efforts entrepris pour cette rénovation n'auront pas été vains, je viens d'apprendre que nous avons gagné un voyage pour 2 au Maroc en gagnant le concours Votre Projet Rénovation.

Ca me donne du coeur à l'ouvrage pour continuer ce blog, à venir :
- notre nouveau poële
- l'isolation extérieure du mur de la rue.

Eh oui, ça n'en finit jamais !

mardi 7 juillet 2009

Merci Unelvent

Visiblement Unelvent a eu des problèmes avec les premières VMC Akor HR. La mienne aussi s'est arrêtée de fonctionner, d'un coup d'un seul.

Je voudrais avec de billet féliciter Unelvent pour sa réactivité, le bloc VMC a été changé, j'ai donc la version 2 de la Akor HR, maintenant on peut nettoyer les filtres sans ouvrir tout le compartiment de l'échangeur, bien pratique.

Et en plus, ils m'ont même laissé l'ancien échangeur, du coup, j'en ai 2, je garde donc le neuf pour plus tard. On notera aussi quelques améliorations donc un filtre à insectes pour le by-pass.

Bref, que du bon, merci Unelvent !

mardi 7 avril 2009

Retour sur les peintures naturelles

Après 18 mois dans la maison, nous pouvons fournir un retour sur les peintures naturelles.

L'intérieur de la maison a été peint avec la peinture Natura, sous couche puis peinture blanche mate ou satinée selon les endroits.

Lors de l'application, on remarque d'abord l'odeur, pas du tout agressive, mais on sent bien une odeur de lait caillé, eh oui, c'est une peinture à la caséine de lait. Rien à dire de plus côté application. Avec le temps, force est de constater que la peinture a une odeur tenace, qui imprègne jusqu'aux vêtements, et ça va durer grosso modo un an pour que l'odeur finisse par passer.

Du coup, et bien qu'étant satisfait de cette peinture, nous avons testé la marque Auro, et là, l'odeur est quand même moins prégnante. Nous n'avons pas encore un recul et une surface assez significative sur Auro, mais côté facilité de pose, c'est pareil.

Il convient par ailleurs de noter que Auro fournit aussi des peintures à l'huile, plus résistantes, mais plus longues à sécher, et que, dans ce cas, il convient aussi d'acheter un pot d'huile d'agrumes pour laver les mains et les outils.

Côté tarifs, c'est assez simple :
- la sous couche est plus chère qu'avec une marque non écolo, comptez entre 50% et 100% de plus pour cette couche d'impression, c'est cher, clairement,
- la peinture elle même se situe dans les même tarifs que les peintures non écolo de bonne gamme Valentine, Tollens..., donc pas d'excuse à ne pas prendre les peintures naturelles, surtout que le nuancier de Natura est vraiment fourni.

Concernant la disponibilité, c'est très facile sur le 44, les peintures Auro et Natura sont distribuées par LVO Diffusion à Pont Saint Martin (09 60 00 41 09 - 06 67 55 43 21 - lvo.diffusion1@orange.fr).

lundi 2 mars 2009

Isolation par l'extérieur...un premier retour

Il se trouve que l'hiver 2008/2009 est aussi rigoureux que le précédent. Aussi, nous avons pu faire une comparaison directe avant/après l'isolation extérieure du mur nord.

Bilan : 2°C gagnés avec seulement un mur !!

A conditions climatiques identiques bien entendu. Nous avons été nous même surpris d'un tel gain. A l'intérieur de la maison, c'est surtout sensible au niveau du sol, même sur le parquet, en s'approchant de la périphérie de la maison, le sol est nettement plus chaud là où se trouve l'isolation extérieure.